Le mercredi 11 février 2015, un meeting s’est tenu à l’Espace Jean Dame, à Paris, à l’appel « Pour ne plus perdre sa vie à la gagner ». *
Huit interventions de personnalités faisant partie du collectif des premiers signataires, entrecoupées par sept témoignages du monde syndical et associatif, se sont succédées à la tribune. Les interventions de cinq minutes ont donné ainsi rythme et densité aux propos.
En attendant le compte rendu de ce meeting que nous ne manquerons pas de vous communiquer, nous avons choisi de publier ci-dessous les interventions de deux membres de l’Observatoire : Pascal Vitte, membre du comité syndical et Danièle Linhart, membre du conseil scientifique.
Pour aller plus loin : Article de l’Humanité du 13 02 15
* Alors que les politiques libérales conduisent aux désastres sanitaires et sociaux que l’on sait dans le monde du travail (explosion des suicides, des TMS, de la souffrance, des dépressions, de l’épuisement professionnel), les pouvoirs publics s’attaquent au socle de la prévention des risques : médecine du travail, CHSCT, et proximité des représentants du personnel.
Au nom de la guerre économique posée comme inéluctable et nécessaire, il s’agit de donner les coudées franches aux politiques de restructurations, de délocalisation, de flexibilisation et d’intensification du travail.
La « simplification du dialogue social », premier étage de la loi Macron, peut alors passer comme une évidence et une nécessité.
Face à cette offensive idéologique sans précédent depuis la seconde guerre mondiale, des acteurs du mouvement syndical et de la santé au travail ont rendu public, le jeudi15 janvier 2015, un appel intitulé « Pour ne pas perdre sa vie à la gagner » :
Cet appel avait recueilli les premières signatures suivantes :
Annie Thebaud Mony (directrice honoraire à l’INSERM), Danièle Linhart (Sociologue, directrice de recherches émérite au CNRS), Eric Beynel (porte-parole de l’Union Syndicales Solidaires), Christophe Godard (secrétaire national de l’UGFF-CGT – responsable Santé-Travail), Jean-Michel Sterdyniak (Président du SNPST), Dominique Huez (Association Santé Médecine du Travail), Alain Carré (SMTIEG-CGT), Arnaud de Broca (Secrétaire général de la FNATH), Julien Lusson (Attac), Louis-Marie (Fondation Copernic), les syndicats CGT, FSU et SUD de l’inspection du travail, un Collectif de 27 cabinets en santé au travail, les associations Henri Pezerat, Ban Asbestos et Robin des toits.
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