COMPTE RENDU et EXPOSES du séminaire.
En partenariat avec le Conseil Régional de L’Ile de France, l’Observatoire a convié chercheurs, professionnels et militants à un séminaire de réflexion sur « le pouvoir d’agir sur son travail, contre la souffrance au travail » :
Plus de 100 participants se sont retrouvés le Jeudi 28 Novembre 2013, au CNRS,à Paris (17 °) , pour débattre des thèmes abordés lors du séminaire.
Pour favoriser les débats et échange d’expérience entre intervenants et participants, les exposés étaient organisés en quatre série de tables rondes :
- “Le pouvoir d’agir” face à la souffrance au travail : réintroduire le collectif.
- L’outillage légal et réglementaire à la disposition des travailleurs
- Comment la souffrance au travail interroge le politique.
- Pratique et regard croisés des professionnels
Exposés des Tables Rondes :
Table ronde : Réintroduire le collectif face à l’individualisation
- L’entretien Individuel : une parodie d’évaluation ?
- Les conseils d’atelier (power point)
- Reconnaissance des maladies professionnelles et accidents du travail.
Table ronde : L’outillage légal et réglementaire à la disposition des travailleurs
Table Ronde : Comment la souffrance au travail interroge le politiquePositionnement politique face à la souffrance au travail
- Positionnement politique face à la souffrance au travail
- Peut-on parler de la souffrance au travail dans le débat politique ?
Table ronde : Pratique et regards croisés des professionnels
- A la recherche de la créativité commune
- Pouvoir d’agir de l’expert et méthode d’enquête
- La conférence “gesticulante” : une méthode pour retrouver du pouvoir d’agir
Analyse et conclusions du colloque.
Le colloque, qui a fait le plein au maximum de capacité de la salle qui nous accueillait, a touché près de 110 participants, dont la mixité était remarquable :
On constate une grande diversité des participants selon tous les paramètres, qu’il s’agisse du genre (F/H), de l’âge, du métier ou du statut professionnel (chercheur, fonctionnaire, salarié, indépendant, intérimaire, étudiant, chômeur, retraité). Une majorité venait de l’Ile de France.
L’implication et la représentativité de ces acteurs dans la prévention est à souligner : Le colloque a attiré à la fois des spécialistes et des acteurs de terrain, des universitaires, des travailleurs, des représentants du Personnel syndiqués ou non. Plusieurs associations étaient représentées et un rapprochement entre une demi douzaine d’associations agissant sur ce domaine est envisagé.
Un énorme travail reste à faire, cependant, en matière de prévention des risques psychosociaux et en matière d’action sur l’organisation du travail.
Le colloque a montré en effet que même si les acteurs du monde du travail sont mieux sensibilisés, ont acquis à la fois une plus grande vigilance et une meilleure connaissance des mécanismes et enjeux de la souffrance au travail qu’il y a 5 ans, “Le pouvoir d’agir des salariés contre la souffrance au travail” est et reste soumis à la forte tension qui existe dans les rapports entre employeurs et employés, il reste soumis au lien de subordination ou d’obéissance auxquels ces derniers sont soumis.
Le travail de sensibilisation des acteurs mené pendant le colloque a trouvé un écho favorable puisque les participants souhaitent que cette action soit poursuivie et envisagent par exemple d’utiliser les résultats de cette journée professionnellement, via les contacts pris et avec la consultation ultérieure du site Internet de l’Observatoire. La demande de donner encore plus de place et de temps aux débats et aux échanges nous permet d’envisager la poursuite de ce type d’action.
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